lundi 26 avril 2010

Dégradation




Photographies argentiques

30 x 40 cm

Galaxies





Photographies argentiques

30 x 40 cm

Vagues














Photographies argentiques

30 x 40 cm


Percées


Photographie argentique
30 x 40 cm

mardi 13 avril 2010

Mes écorchés

Affiches
Ensemble de travaux cousus et ficellés
150 x 110 x 40 cm

Vue de l'installation : Les Suspendus
280 x 210 x 170 cm
Ensemble de sculptures
Morceaux d'affiches, épingles, ficelle, fil de nylon

Dualité


Naissance



Suspendue
110 x 70 x 40 cm
Mannequin recouvert d'affiches, épingles, ficelle
C'est un de mes tout premier travail, utilisant comme matière des affiches.
Arrachées sur des panneaux d'affichage, dans la rue ou dans le métro.
Ce qui m'intéressais dans ces affiches, ce n'était pas leur "extérieur", sur lequel est inscrit des mots, des messages, mais leur "intérieur", muet, formé strates superposée de papiers, aux couleurs bleutées et marquées par la colle et l'usure.
De ces affiches, je construisais des corps, en épinglant les uns aux autres des morceaux de papier, chaque morceau étant solidaire de l'autre. De la même manière que l'on construit un patron.
Ce sont des sculptures vides. Sortes de peaux que l'on aurait semées sur sa route.


Performance

"Là où l'art s'arrime 2010"

Performance-diner

Inviter les gens à mettre littéralement "la main à la patte"
Cuisiner une après-midi au soleil
Puis déguster au soleil couchant










Crochet à quatre mains


Placée ainsi côté à côté, nous sommes comme siamoises, nos mouvements, à force d'entraînements, sont parfaitement coordonnées.
Répétition d'un même mouvement, hypnotique, qui donne naissance à l'ouvrage, comme une écriture primitive.


Après plusieurs expérimentations de matières, recherches de techniques, ... nous avons trouvé notre manière de crochetter à deux.

Côte à côte, en utilisant des pelottes de laine que nous ont transmis nos grand-mères.

Notre performance sera de faire un grand ouvrage, un long "cordon", faits d'un assemblage de pelottes de couleurs et de matières différentes.

Cet ouvrage, n'est pas vêtement, il n'a rien de fonctionnel.

Il naît d'une envie et du plaisir de tricoter. Du plaisir de se retrouver à deux, autour d'un ouvrage commun. Plaisir de partager ces petits moments privilégiés où nous nous confions l'une à l'autre.

Essai de crochet I







Nous avons voulut travailler à deux touchées par les travaux manuels, et leur questionnement dans les arts plastiques.
Poussées toutes deux par l'envie de créer un grand ouvrage en commun, à l'aide uniquement de nos mains.
Dans ce premier essai, nous étions chacune d'un bout à l'autre du fil, crochettant de chaque côté avec nos doigts, pour finir par se retrouver au milieu.

lundi 12 avril 2010

Mémoire de mur


Ensemble de deux peintures, vissées dos à dos
250 x 200 x 20 cm
Toile, plâtre, éléments végétaux incrustés
Temps et écriture
Ecriture primitive
Temps très lent du processus, de la répétition du geste, de la superposition de couches de plâtres, partagée entre le plaisir et la peine
Matière opaque, froide, qui ne semble pas prête à s'exprimer
J'inscris dans la matière molle la trace de mon existence
Ecriture primitive
Je laisse parler ma main à travers l'outil
qui tantôt caresse la surface, tantôt la gratte , tantôt la griffe
J'apprivoise la matière pour qu'elle me garde en mémoire
Archéologie d'une oeuvre qui reste à déchiffrer
Ecriture du temps
Là où l'existence des mots n'est pas ou plus possible
Sur la surface du mur, comme sur celle des corps
Les maux resurgissent à la surface
Vie de l'oeuvre
Je ne peux dire que cette oeuvre est "finie"
Cette oeuvre ne m'appartient pas
J'ai nourri ma toile de cette matière laiteuse
Maternelle, je l'ai accompagnée
En elle j'ai placé mes espoirs et mes doutes
Mais je n'en suis que la sage femme
La toile à sa vie propre
Que je ne puis, ni ne cherche à contrôler
Sevrée de matière,
Je l'abandonne maintenant,
En proie à l'espace et au temps.

Gangrène des murs (Hommage à Film de Samuel Beckett)






Différentes vues d'un même espace
Murs creusés
Hommage au film Film de Beckett, où le personnage, interprêté par Buster Keaton, tourne en rond dans une chambre close, emprisonné entre les aspérités du mur. Des murs angoissants par leur trop plein d'organicité.
Dans cette pièce, je me suis laissée guider par la matière, c'est elle qui détermine le mouvement. Là où la pierre est trop dure, l'outil va contourner.
Tel une géologue, je vais à la recherche des différentes strates qui forment ces murs.

Recherches pour Mémoire de mur



Ensemble de trois peintures

170 x 100 x 5 cm


Toile, toile de jute, plâtre, éléments végétaux, colorants




Corps censurés I & II

























170 x 100 x 5 cm
Acrylique sur toile
Ces peintures reprennent des images médiatisées d'hommes interpellés après avoir couru, nus, sur un stade. Immortalisés dans ce premier geste qu'est celui de couvrir le sexe.
Elles cherchent à montrer la censure faite au corps. La censure de la nudité dans les lieux publics qui s'opère de manière paradoxale face à la vulgarisation du corps nu dans les médias.

Dessins d'Eros

Série 1
Corps


Série 2
Gros plan

Aligné à gaucheEnsemble de 36 dessins (32 X 32 cm)
220 X 220 cm

Papier, crayon, aquarelle


Inspirés de photographies tirées de magazines pornographiques, crues, ces dessins cherchent, par le travail de peinture soigné et travaillé, à ennoblir le sexe masculin.
Des dessins de chair qui incarnent l'érotisme perdu.
Explorer le corps de l'autre, dans ses parties les plus intimes, et en faire une représentation sublimée.


Portrait d'écorché I & II (d'après fragonard)




















110 X 190 cm

Photographie argentique
Tirage numérique


Photographies obtenues par superposition de négatifs.

L'homme à la mandibule (d'après Fragonard)


150 X 90 cm


Photographie argentique
Tirage numérique



Dans cette photographie, deux photographies se superposent, celle d'un des fameux écorchés de Fragonard, l'homme à la mandibule, et celle d'un jeune homme, bien vivant.


Je questionne là encore la peau comme frontière entre notre intériorité, notre organicité et notre extérieur, notre apparence.

Cette photographie nous renvoie à notre mortalité."L’homme n’est rien d’autre qu’un cadavre vivant" nous disait déjà Fragonard.


Peinture Dorsale







Photogrammes extraits d'un vidéo
Peinture Dorsale
02 : 23 minutes

Projetée sur écran
(dimensions 120 X 100 cm)

Premier essai pour percer les secrets de l'Homme et du corps humain à travers sa peau.
J'ai essayé par la peinture, qui ici se rapproche du maquillage, de donner l'illusion de la transparence du corps.



Ce que j'aime dans certains dessins anatomiques, ce sont ces représentations presque érotiques de l'écorché.

Dans cette étude anatomique de J. F. Gautier d'Agoty, tout contribue à rendre cette jeune femme écorchée bien vivante : la pause, la sensualité qui s'en émane, malgré l'ouverture de son corps.

"L'investigation anatomique, parce qu'elle va toujours au plus profond du corps, placé depuis toujours au coeur de l'imaginaire et de la morale, concerne inévitablement le sexe et la mort.[...]Eros et Thanatos, thêmes éternels parce que consécutifs de la condition humaine."
(Dans Ecorchés, l'exploration du corps XIV-XVIIIe siècle de Magali Vène)